Des temps meilleurs. Voila je crois que c’est ce que tout le monde espère en ce moment. Difficile, en cette période troublée, de trouver énergie et envie d’écrire. D’autant que vendredi dernier, nous étions Claudine et moi à Paris, à la Cigale, pour une dégustation pendant un concert… Le lendemain, c’était la Paulée.
Soirée d’inquiétude, puis d’horreur au fur et à mesure que, comme tout le monde, nous comprenions l’étendue de la catastrophe. Nuit courte, où il fallut de bon matin, dire à nos collaborateurs de ne pas prendre l’avion de 6h45, puis décider si nous maintenions la Paulée. Décision difficile. Mais tout le monde était sur le pont, les boulangers, les cuisiniers, les sommeliers, aussi nous décidâmes de maintenir.
Merci à tous ceux qui sont venus. Même si l’ambiance était un peu pesante au départ, le fait de se retrouver en groupe, autour de tables, un verre à la main et un morceau de « saucisson Chalossais au foie gras » devant soi, voilà qui je pense a fait du bien à tout le monde. Envie de rassurer son voisin, même inconnu, tandis qu’il vous rassure, laisser parler son instinct grégaire, communier ensemble de valeurs communes, c’était bien. Sur le plan purement psychologique vivre des bons moments juste après les mauvais, permet de plus, parait-il d’éviter aux mauvais de s’incruster dans notre système nerveux. Donc, buvons.